Ce matin la pluie n'a pas cessé, nous mettons les capes pour sortir de l'albergue.
Parcours sans grand intérêt avec brouillard, pluie, chemin boueux, trombes d'eau ; nous longeons souvent la N 120 à forte fréquentation notamment de camions : je suis pris de doute et me pose la question sur ma motivation !!! Le chapeau et la cape manquent de s'envoler à plusieurs reprises à cause du souffle des camions qui nous frôlent ....
A 12 h nous sommes contents d'arriver à Belorado où nous décidons d'attendre l'ouverture de l'albergue "des cuatro cantones". Installation après les formalités d'usage et retour du soleil en même temps que le moral. Nous visitons cette ville en pleine mutation (grâce à l'apport financier procuré par le camino). Nous dégusterons avec grand appétit notre premier bocadillo au fromage (énorme omelette au fromage glissée dans une demi-baguette de pain frais).
De retour au gite, nous trouvons installé dans la chambre un couple d'allemand dont le monsieur doit dormir avec un masque d'aide respiratoire ; nous appréhendons la nuit mais il s'avèrera que nos craintes n'étaient pas justifiées, sa machine n'était pas génante. Nous admirons ce pèlerin dont le poids du sac est majoré de l'appareil.
Diner au restaurant du traditionnel repas pèlerin : salade, poulet, frites, glace
 |
tout le monde a revêtu sa tenue de pluie |
 |
le long de la nationale 120 |
 |
les cigûenas de Belorado |
 |
un pèlerin et sa remorque |
 |
avant restauration |
 |
après restauration |
 |
fresque en trompe l'oeil |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire